Tu as un grand jardin ? Génial ! Mais ça ne dispense pas ton chien de sortir. Beaucoup
d’humains pensent que leur compagnon se suffit de cet espace. Pourtant, même immense,
un jardin reste un lieu connu, sans surprise, sans défi pour lui.
Pour ton chien, c’est comme une pièce supplémentaire de la maison. Il en a fait le tour des
centaines de fois. L’ennui s’installe, et avec lui, des comportements souvent dérangeants :
• Il aboie dès qu’un bruit passe la clôture.
• Il creuse, s’agite ou cherche à fuir.
• Il s’éteint peu à peu, sans réelle motivation.
Les chiens perçoivent le monde par les odeurs. En balade, ils …

Laisser un chiot seul à la maison ne s’improvise pas. Le chien est un animal profondément social, fait pour vivre en groupe. Être isolé ne va donc pas de soi pour lui, et encore moins lorsqu’il est jeune. L’apprentissage de la solitude demande du temps, de la progressivité et de l’empathie.
Un départ précipité vers de longues absences – laisser un chiot de deux ou trois mois seul durant huit heures dès son arrivée – peut générer une détresse émotionnelle importante. Une détresse plus difficile à réparer qu’à prévenir.

🔹 Installer des bases solides dès l’arrivée
Même si personne ne peut rester 24h/24 avec son chien, il est possible …

Avoir un chien à ses côtés, c’est merveilleux. Mais il ne suffit pas de l’aimer, de le nourrir et de lui apprendre quelques ordres pour créer une vraie complicité. Beaucoup de tensions naissent d’une incompréhension entre humains et chiens. Pourtant, avec un peu d’observation, de curiosité et d’ouverture d’esprit, il est possible de transformer une relation conflictuelle en partenariat solide et joyeux.
Si tu as parfois l’impression de lutter au lieu de coopérer avec ton compagnon à quatre pattes, ces pistes pourraient bien t’aider…

Mettre une muselière à son chien est une démarche responsable lorsque l’animal peut représenter un danger potentiel pour son entourage. Pourtant, ce geste reste souvent mal perçu : un chien muselé suscite parfois des jugements négatifs, et ses humains sont injustement pointés du doigt comme s’ils étaient négligents ou maltraitants. Un comble, quand on sait que ces mêmes critiques seraient sans doute les premières à réagir en cas de morsure…
Apprendre à porter une muselière fait partie des apprentissages de base, au même titre que le harnais ou la laisse. Ce n’est pas plus « naturel », mais …

Tu dis souvent « non » à ton chien ? Tu n’es pas seul•e !
Dans le quotidien, c’est instinctif : ton chien saute, aboie, tire sur la laisse… et tu lances un « NON ! », un « ARRÊTE ! » ou un « STOP ! ».
C’est rapide, clair (pour nous)… mais pas forcément pour lui.
Et si on repensait notre façon de communiquer ?
Car au fond, dire ce qu’on ne veut pas, ce n’est pas dire ce qu’on attend.
🤯 1. Pourquoi les interdictions ne fonctionnent pas si bien ?
Quand tu interdis un comportement à ton chien, il comprend qu’il ne doit pas faire une chose, mais il ne sait pas forcément quoi faire à la place.
👉 Résultat : frustration, confusion, répétition du comportement, voire perte de lien entre vous.
Et ce n’est pas une question d’intelligence. C’est biologique :
Le cerveau (humain ou canin) comprend mieux ce qu’il doit faire que ce qu’il ne doit pas faire.

🐶 Et si ton chien n’était pas “désobéissant”, mais juste… malin et curieux ?
Tu rentres dans le salon, et ton chien est en train de mâchouiller un coussin, gratter un pot de fleur ou tirer sur la couverture du canapé ? Avant de crier “non !” ou de penser qu’il “fait une bêtise”, prends un temps pour observer.
👉 Et si ce comportement n’était pas un caprice, mais simplement une réponse logique à ce que l’environnement lui propose ?
Beaucoup de comportements gênants viennent non pas d’un manque d’obéissance, mais d’un manque d’aménagement adapté. Et la bonne nouvelle, c’est que ça se change facilement.

10 000 morsures par an… vraiment ?
Tu as peut-être déjà entendu ce chiffre : 10 000 morsures de chiens sont recensées chaque année en France.
Mais selon Matthieu Schuler, directeur général délégué au pôle scientifique de l’ANSES, ce chiffre est largement sous-estimé. Pourquoi ? Parce que la majorité des morsures ne sont tout simplement jamais déclarées.
Et c’est ce que je constate aussi sur le terrain : des chiens qui mordent, mais dont personne ne parle.
Par honte, par peur, ou parce qu’on minimise (“il a juste pincé”). Résultat : le vrai problème reste invisible… et les clichés continuent de circuler.