Binôme Canin

Muselière canine : un outil de sécurité à bien choisir !

chien musseliere

 

Muselière canine : un outil de sécurité à bien choisir

Mettre une muselière à son chien est une démarche responsable lorsque l’animal peut représenter un danger potentiel pour son entourage. Pourtant, ce geste reste souvent mal perçu : un chien muselé suscite parfois des jugements négatifs, et ses humains sont injustement pointés du doigt comme s’ils étaient négligents ou maltraitants. Un comble, quand on sait que ces mêmes critiques seraient sans doute les premières à réagir en cas de morsure…
Apprendre à porter une muselière fait partie des apprentissages de base, au même titre que le harnais ou la laisse. Ce n’est pas plus « naturel », mais avec une méthode douce, progressive et motivante (les friandises sont de précieuses alliées !), cela peut devenir une expérience tout à fait neutre, voire positive, pour le chien. Encore faut-il bien choisir le modèle et veiller au confort de l’animal.
Il y a des critères essentiels à prendre en compte : la capacité à bâiller, à haleter librement, ou encore à communiquer avec les autres chiens (comme montrer les dents).
Aujourd’hui, je prête une attention particulière à tous ces éléments lorsqu’on me demande conseil pour l’achat d’une muselière.

Voici les points clés à considérer pour faire le bon choix :

• Ventilation optimale : évitez les muselières en nylon, qui bloquent la respiration et peuvent causer un coup de chaleur, surtout en été ou lors d’un effort physique. Optez pour des modèles dits “cage”, en métal, plastique ou biothane. Le métal reste le plus sécurisant en cas de risque de morsure. Le biothane est une option plus légère, notamment pour les chiens dits “catégorisés” ou en transport public, mais il n’est pas aussi dissuasif.
• Taille et liberté de mouvement : la muselière doit être suffisamment spacieuse pour permettre au chien d’ouvrir grand la gueule. Une astuce : imagine que ton chien tient une balle dans sa bouche – cette configuration doit pouvoir rentrer dans la muselière sans forcer.
• Position de la truffe : celle-ci devrait se situer à environ 1 cm de l’extrémité de la muselière. Trop près, cela gêne le chien ; trop loin, cela peut limiter son envie de renifler.
• Ajustement au niveau des yeux : la muselière ne doit pas remonter vers les yeux. Si le coussinet en cuir ou en mousse gêne, un petit ajustement chez un cordonnier peut suffire.
• Confort sur les côtés du museau : les montants latéraux ne doivent pas appuyer sur les joues, en particulier chez les races au faciès large comme les Amstaff. Sur les muselières métalliques, on peut les ajuster manuellement.
Ajustements possibles : si une muselière en métal manque de hauteur, on peut l’aplatir légèrement avec le pied. Inversement, on peut l’élargir si elle est trop étroite.

Et pour casser les idées reçues : sachez qu’il existe aujourd’hui des muselières aux couleurs fun et même personnalisables. Une muselière rose fluo ? C’est possible, et souvent, cela change totalement le regard des passants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Précédent

🐾🐶Mon chien tire en laisse, l’enfer sur terre

Suivant

Construire une relation sereine avec son chien : mode d’emploi